Monday 28 November 2016

Rattrappage sur la traduction du Nom Saint et Personnel et Retour à la Trinité

Cela fait un bon bout de temps que je n'ai pas publié en français, je m'en excuse! Je voudrais toucher deux mots à ce qui m'a intéressé ces derniers temps et puis le focus pour le mois à venir.

Exclusivement en anglais j'ai entrepris sur le blog une enquête sur le modus operandi des traducteurs grecques de l'ancien testament, travail réalisé pendant une siècle à peu près à partir de l'an 250 avant Jésus Christ. La tâche devant moi est vaste: tracer les particularités des divers traducteurs pendant ce siècle vis-à-vis la traduction du nom personnel de Dieu, "Yahweh". En grecque, cela a été décidé que ce serait bien de traduire et non seulement le transcrire dans la nouvelle langue. La traduction donné est: SEIGNEUR. Notons bien, il s'agit bien de SEIGNEUR, et non de LE SEIGNEUR. La traduction françaises de la Bible représentent une particularité très intéressante. Contrairement aux pratiques anglosaxones voire d'autres langues européennes, les versions françaises ont été réticentes à adopter cette traduction SEIGNEUR, en préférant L'Eternel. Il y a une traduction en particulier qui a capté toute mon attention: La Darby. La Darby est la seule traduction en français ou en n'importe quelle langue que j'ai trouvé jusqu'à présent à essayer de tracer le Nom Divin dans le Nouveau Testament, écrit et non traduit en grecque. A la place de simplement traduire le mot pour Seigneur (Kyrios) par Seigneur, Darby met un astérisque devant Seigneur - *Seigneur - lorsque le context induit fortement que le Nom Divin est en jeu. Cela, pour moi qui serais fier d'une étiquette "antimodaliste", représente un choix excellent, car cela permet une distinction légitime entre la désignation humaine du titre Seigneur et une traduction très spécifique du nom Divin, Yahweh.

Je vous ai dit qu'il fallait noter bien que la traduction grecque donnait: "SEIGNEUR" et non "LE SEIGNEUR". Ce qui est très particulier donc de cette traduction c'est qu'elle manque, dans une majorité des fois, l'article définit. Ce que cela veut dire c'est, plutôt que de dire des phrases telles que "l'ange du Seigneur", on dit "l'ange DE Seigneur". Seigneur comme traduction est en effet une mélange entre titre et nom personnel. Le jouet de Stéphanie: Stéphanie est un nom personnel, donc il n'y a pas d'article. Pareil pour Seigneur dans l'ancien testament. Plus ou moins. Mais personne jusqu'à présent a vraiment étudié l'ensemble de ces traductions du Nom Saint. Une des raisons pour cela est qu'elles comptent à plus que 7000! Mais j'ai bien démarré, en réalisant jusqu'à présent les Psaumes et le livre prophétique d'Ezekiel (ça doit faire à peu près 1200).

Mais j'ai dû appuyer sur le bouton "pause".

L'année dernière j'ai écrit un thèse sur la question de la Trinité. J'ai toujours eu le désir de compléter et améliorer ce travail, et maintenant cela devient une réalité. Cela représente aussi un très grand travail, et j'ai déjà fait des milliers de modifications, éclaircissements, références depuis la version de 2015. Le titre va aussi être modifié. Je pense utiliser le titre "Trinitarian Interpretations: Mutated Faith" (Interprétations Trinitaires: Une foi métamorphosée). Dedans je vais proposer deux solutions au problème posé par la doctrine imposée du quatrième siècle du Dieu Trinitaire. Cette doctrine qui veut un Dieu en trois personnes a des soucis logiques et bibliques, mais s'assoit sur une effective évolution de priorités des convertis au Christianisme. L'objet de la foi est devenu, pour de vrai, une question de Père, Fils et Saint Esprit. Comment exprimer cela et s'assurer à ce que cela ne soit pas corrompu?

Dans la nouvelle version nous verrons que cette nouvelle configuration mérite plus d'attention que jamais, mais aussi que la doctrine du Dieu Trinitaire a effectivement des soucis qui seront mis en évidence. En terme logique, nous avons le problème de trois "il"s vaut toujours un "il", ce qui n'est pas possible. Dieu le Père est un "il". Il aime son Fils, Jésus en l'offrant en sacrifice. Ce dernier est aussi un "il" car il aime son Père son Dieu et il s'est offert en sacrifice. Le Saint Esprit est aussi une personne, un "il", à part entière selon la doctrine qui doit aussi être magnifié et loué. Mais en même temps, il est très rare de parler de "ils" au pluriel pour ces trois là, car nous les Chrétiens nous avons une foi monothéiste, n'est-ce pas? Donc on préfère, largement, parler toujours de "il". Dieu, IL t'aime. Dieu, je T'aime, TU es bon. Je pense que tu capte le truc. Le problème biblique est la difficulté de vraiment trouvé des preuves que dans Dieu en retrouve trois personnes.

Trinitarian Interpretations va cette fois-ci tenter un travail plus constructif à proposer deux solutions au problème. La première a déjà été décrite et ne vient pas de moi: Chad McIntosh parle de "group persons", à savoir des personnes groupales si je peux me permettre! Pour moi de toutes les théories et justifications des doctrines d'un Dieu réellement Trinitaire, c'est celle qui tient la plus la route. La deuxième que je vais proposer va se concentrer sur la reconnaissance de ma part de l'inclusion du Père, Fils et Saint Esprit au centre de la foi chrétienne, que leur présence au coeur de la communauté représente une évolution importante et intrinsèque à cette nouvelle configuration, ce qui permettrait j'espère à l'ajouter à d'autres évolutions telles que les six proposés par NT Wright, la septième que Wright a accepté par John Dominic Crossan, et puis la modification donnée par Larry Hurtado.

Ah oui, en réponse à la question de langue de cette nouvelle publication de mon thèse, malheureusement je ne projète pas de le traduire en français. Cela représente plus que 50000 mots donc ce sera trop de travail pour moi de le faire. Merci pour votre suivi et votre intérêt!

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